C’est sur une note positive que s’est clôturée le 2 novembre dernier, la session de formation sur les finances climatiques, les standards fiduciaires internationaux et les normes environnementales sociales, organisée par la Coordination du Fonds vert pour le climat en RDC en collaboration avec le Centre de suivi écologique. L’activité s’est inscrite dans le cadre des opérations préparatoires de la RDC à la conquête des financements climatiques.
Les participants à cette séance de formation ont pendant 3 jours, engrangés des connaissances relatives à la finance climatique. Accord de Paris, architecture de la finance climatique, genèse du Fonds vert pour le climat et les normes fiduciaires de bases, tels sont les thèmes qui ont été développés au cours de cet atelier de renforcements de capacité.
Selon les organisateurs, cet atelier a été initié dans le but d’aider les entités publiques et privées de la RDC, à se rendre compétitives sur le marché de finance climatique. « Grâce à cette formation, on acquiert des grandes capacités pour pouvoir monter des projets qui seront éligibles. Nous savons à présent comment arriver à présenter plus de projets de qualité éligible afin d’attirer plus de financement climatique pour la RDC », a confié Hans NDJAMBA, Coordonnateur national du Fonds vert pour le climat.
Les faiblesses, les points forts, et les opportunités que regorgent la RDC concernant le financement climatique ont été passés en revus par les participants. Après des travaux en groupes, les apprenants ont par la suite émis des propositions pour remédier aux faiblesses, améliorer les points forts et renforcer davantage les opportunités. «J’étais agréablement surpris, car la plus part de participants a suivi avec beaucoup d’intérêt cette formation et s’est engoué lors des travaux de groupe. Grâce à cette formation, ils ont amélioré leur capacité en ce qui concerne la finance climatique », a déclaré le facilitateur de cette formation, Jahd LEBBEN.
Pour leur part, les participants n’ont pas caché leur joie d’avoir enrichi leur connaissance sur le financement du Fonds vert pour le climat. Ils ont promis d’utiliser à bon escient toutes les connaissances engrangées pendant ces trois jours, afin d’aider la RDC a bénéficier pleinement du Fonds vert, d’autant plus qu’elle est une actrice stratégique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Apres Kinshasa, cet atelier s’étendra à l’intérieur du pays, ont assuré les responsables de la Coordination nationale du Fonds vert pour le climat.
Thierry-Paul KALONJI