Fonds vert : la République démocratique du Congo affûte ses armes

La Coordination du fonds vert pour le climat en RDC en collaboration avec le Centre de suivi Ecologique ont ouvert ce 31 octobre à Kinshasa, une session de formation sur les finances climatiques, les standards fiduciaires internationaux et les normes environnementales sociales. Cette activité qui s’inscrit dans le cadre des activités du fonds vert pour le climat en RDC se veut un moment crucial pour aider le pays de s’outiller davantage sur les différents contours du fonds vert d’une part, et de se perfectionner afin d’élaborer des projets compétitifs pour bénéficier des financements d’autre part.

C’est dans la salle arche située dans l’enceinte de la clinique Ngaliema que les ONG œuvrant dans la gestion et suivi des projets, les membres de l’Autorité nationale désignée ADN et des institutions susceptibles d’être accréditées assisteront pendant trois jours à cet atelier de renforcement de capacité.

Pour les organisateurs, l’objectif de cette rencontre est de permettre aux participants de se familiariser avec l’architecture de la finance climatique et les principaux fonds sur le climat, et d’acquérir les connaissances de base relatives au fonds vert et ses modalités de fonctionnement.

Les pays du monde étant soumis à une rude concurrence pour obtenir ces financements du fonds vert, il est impérieux que la RDC qui regorge des ressources énormes en terme de forêts affûte bien ses armes afin de rendre ses projets éligibles auprès du Fonds vert de l’ONU pour le climat.

« Cet atelier est important pour la RDC, dans la mesure où elle va renforcer ses capacités pour mieux accéder aux opportunités de financement que présente le fonds vert sur le climat actuellement », a souligné Jadh LEBBENE, consultant en changement climatique.

Outre les compétences techniques que doivent avoir les pays désireux de bénéficier du fonds vert, ceux-ci doivent disposer d’une autorité nationale désignée (AND) qui remplit le rôle du point focal au niveau du fonds vert. Ainsi les projets élaborés liés à l’atténuation ou l’adaptation seront soumis au fonds vert via les agences accréditées. Cette procédure est applicable notamment pour la RDC qui n’a pas jusqu’à ce jour une agence accréditée.

Si tout va bien, le pays pourra se départir de cette procédure car elle est en voie d’obtenir sa propre agence d’accréditation entièrement congolaise, a renseigné Rubin RACHIDI, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement et développement durable.

Notons qu’après cette première session de formation, une deuxième est attendue la semaine prochaine. Elle aura cette fois-là pour objectif de permettre aux participants de savoir comment remplir le formulaire des projets concrets à développer et à présenter au fonds vert.

 

Thierry-Paul KALONJI

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