Les Etats-Unis promettent de rester dans l’accord de Pars à condition des termes plus favorables puissent être trouvés à son égard. Affirmation faite par Gary Cohn, conseiller économique de Donald Trump. Une annonce qui relance les espoirs d’un assouplissement de la position de Washington, tout en semant la confusion sur la position précise des USA concernant le dossier du climat.
C’est depuis le 17 septembre que New-York accueille des chefs d’Etat et de gouvernements en marge de l’Assemblée générale des Nations-unies. Cette session annuelle ordinaire se singularise par la présence pour la première fois du président américain D. Trump, dont le discours sur plusieurs sujets notamment celui du climat est très attendu.
Après l’échec enregistré par les dirigeants de G20 qui, lors de leur dernier sommet ont tenté de convaincre Trump de ne pas sortir de l’accord de Paris, les 194 pays signataires de cet accord seront soumis au même exercice pendant ces jours à New-York.
C’est le président Français qui sera le premier a donné le ton. Emmanuel s’est entretenu en tête à tête avec son homologue américain pour tenter de le persuader de ne pas se retirer de l’accord. Il a notamment mis en avant plan lors de cet entretien avec Trump, les créations d’emplois que peuvent apporter les énergies renouvelables.
A cette illustration, Trump a répondu qu’il acceptera de négocier si les accords changent. Tout en se disant ouvert au dialogue, E. Macron a redit à son interlocuteur qu’une remise en cause des émissions de gaz à effet de serre était exclue.
A ce stade, la position exacte du pays de l’oncle SAM face au climat en général et à l’accord de Paris en particulier semble confuse. Une confusion nourrit par des déclarations contradictoires de la maison blanche. D’un côté elle annonce son retrait de l’accord de Paris et de l’autre son maintien à condition que l’accord soit renégocié. Une condition jusque-là loin d’être remplie aucun pays signataire n’est favorable à cette proposition.
Du moins, l’on a remarqué une certaine désescalade dans les propos de l’administration américaine dans le dossier climat. Les ouragans qui se sont déferlés ces derniers jours avec une fureur sans pareil ont-ils envoyé un message fort à la maison blanche ?
Plus que quelques heures nous séparent du très attendu discours du président américain du haut de tribune des nations-unies.
Dissipera–t-il les nuages qui entourent son intention claire de se retirer de l’accord ou d’y rester si une renégociation lui était favorable ?
La réponse, c’est dans quelques heures.
Thierry-Paul KALONJI