Climat : La RDC se prépare pour la COP23

Une équipe de 100 personnes issues des diverses institutions, dont la société civile et le secteur privé à été mise en place pour préparer la participation réussie de la RDC à la COP 23. Tirant les leçons du passé où la représentation du pays dans les grandes messes climatiques internationales, était destructurée, un arrêté du ministre de l’environnement et développement durable installe depuis le 09 septembre dernier un comité préparatoire chargé d’organiser la participation du pays à la cop23 à Bonn.

Négociateur senior sur le changement climatique de l’ONU.

C ‘est ce qu’a déclaré TOSI MPANU MPANU, point focal de la convention cadre des Nations-Unies pour le changement climatique et négociateur en chef de la RDC. se confiant à la presse ce vendredi 15 septembre, TOSI MPANU MPANU a indiqué que parmi les 100 membres qui constituent cette réflexion, il y a une structure de TASK-FORCE appelée à répondre au besoin manifesté lors des COP, de renforcer l’équipe des négociateurs et de coordonner la logistique, la communication et l’action diplomatique.

Ce potentiel forestier immense du pays, pour ne pas le citer, le plébiscite à la tête des organisations régionales et internationales sectorielles. C’est le cas de la coalition de 52 pays dont la RDC assure la présidence pour deux ans, a révélé TOSI MPANU MPANU, par ailleurs président élu de cette coalition (Rainforest coalition) .

C’est une opportunité et un gage de confiance engrangée grâce aux visions rectilignes du pays, notamment dans le cadre du programme de réduction des effets dus à la déforestation et à la dégradation REDD+. Le pays s’apprête dans ce cadre précis à déposer une requête ambitieuse de 200 à 300 millions de dollars pour que le fonds vert finance l’action de lutte contre la déforestation“, a-t-il soutenu.

75% des émissions de gaz à effet de serre proviennent essentiellement de déforestation, des pratiques d’agriculture sur brulis et des besoins en énergie.

Tout effort qui viserait à produire de l’énergie participe, à l’ inverse à la création des richesses et à la réduction de la pauvreté, a souligné le négociateur congolais, qui a appelé au civisme écologique ou environnemental, au tri des déchets ménagers et à tourner le dos à cette conception de l’État qui fait tout. Ceci épargnerait la ville du carcan des obélisque insalubres dans lequel elle tend à se renfermer.

 

François Mukandila

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