26 journalistes de Kinshasa ont été outillés sur le processus de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des terres (REDD+) en RDC. Pendant trois jours, la REDD+ a été expliqué en détail aux chevaliers de la plûme, regroupés au sein du réseau des journalistes environnemental, Green Journalist Network.
Cet atelier organisé par le CIFOR ( Centre international de la foresterie), du 29 au 31 août, à Kinshasa avait pour objectif d’améliorer leurs connaissances sur ce processus afin d’explorer les vrais défis, notamment l’amélioration de conditions de vie des communautés .
« L’initiative est partie d’un constat. Beaucoup des connaissances et d’actions générées par les partenaires dans le domaine de la REDD+ en RDC restent peu connues du grand public. Nous avons voulu à travers cette formation imprégner les journalistes des informations récentes liées au mécanisme REDD+ pour qu’ils s’en approprient de façon à mieux écrire et communiquer dessus.
Deux profils des journalistes ont défini le choix porté sur cette plate-forme, à savoir les journalistes environnementaux et scientifiques », a précisé le Chargé de communication du CIFOR, Fai Collins.
Pour Denis Sonwa, chercheur au Cifor, cet atelier permet aux journalistes de participer au processus de transformation de la société qui s’inscrit dans le cadre de la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation en faisant un effort de conserver davantage et gérer durablement les ressources forestières.
« Nous avons souhaité réduire l’écart qui existait entre les experts et les journalistes en les rapprochant autour de cette thématique. La particularité de cette séance de formation a été la descente des journalistes sur terrain auprès des structures partenaires qui travaillent sur le processus REDD+, entre autres, le Fonds mondial pour la nature (WWF), le Programme d’investissement forestier (PIF), et la Direction des inventaires et aménagements forestiers (DIAF). Nous sommes contents lorsque nous regardons le feedback des journalistes » a-t-il déclaré.
Il revient aux journalistes de jouer leur rôle, en produisant le maximum d’articles et de reportages sur cette thématique. « La formation de Cifor était très enrichissante pour nous journalistes. L’environnement est un domaine très vaste et nouveau pour la plupart des journalistes congolais, les matières étant techniques et dynamiques, Il est important et souhaitable que les personnes ressources ou encore les techniciens abordent très souvent ces questions avec les chevaliers de la plume pour renforcer leurs capacités. Nous souhaitons que d’autres partenaires emboitent le pas au CIFOR, car le journaliste est l’interface idéal entre les scientifiques et la population », a souligné la coordonnatrice du réseau Green Journalist network, Nounou Ngoie.
Jennifer LABARRE