Le groupe de travail Climat de la COMIFAC (Comission des forêts d’Afriqie centrale), se réunit depuis ce lundi 28 août à Brazzaville pour préparer la 23ème conférence des parties à la Convention cadre des nations unies sur les Changements climatiques (CCNUC), prévue en novembre prochain, à Bonn en Allemagne.
Pour Gervais-Lidovic Etsoua Madzous, Secrétaire Exécutif adjoint de la COMIFAC, l’étape des négociations qui a conduit à l’adoption de l’accord de Paris étant dépassée, le défi de l’opérationnalisation de cet accord devraient se reposer sur les réalités et les difficultés rencontrées par les pays dans la mise en œuvre de leurs engagements.
« En mai 2016 à Kinshasa, le Conseil extraordinaire des ministres de la COMIFAC recommandait un certain nombre des mesures à prendre pour accompagner les pays dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris et l’accession aux finances Climatiques. L’activisme de ce groupe de travail de la Comifac prouve à suffisance les dispositions prisent par le Secrétariat Exécutif pour répondre à l’appel des ministres en charge de forêts de la sous-région », a t-il déclaré.
Pendant 3 jours, les participants à ces assises auront pour tâche d’analyser les avancées et difficultés rencontrées par les différents pays membres de la COMIFAC, dans la mise en œuvre de leurs CPDN, et élaborer le contenu de l’Agenda devant définir la position commune de l’Afrique centrale lors de la COP23.
En effet, au cours des précédentes rencontres préparatoires tenues notamment au Rwanda, les pays membres de la COMIFAC, avaient focalisé leur attention sur les travaux de ce Groupe de travail.
« Cette activité permettra au terme des travaux, de définir les positions concertées sur les différents sujets d’intérêt commun lors des négociations de l’Agenda de la 23ème Conférence des parties sur le climat, en vue d’assurer une participation active, effective et efficiente de la sous-région à cette échéance », a fait savoir Marcial Nkolo, Chef de projet régional GIZ d’appui à la Comifac.
L’opérationnalisation de l’accord de Paris reste un réel défis pour la communauté internationale et particulièrement pour la sous-région Afrique Centrale.
Jennifer LABARRE