La République démocratique du Congo a lancé le processus d’évaluation des besoins nationaux en matière de production des rapports à l’aide d’un système d’information environnementale partagé (SEIS), pour des évaluations environnementales intégrées (EEI). L’atelier lancé ce lundi 14 août à Kinshasa, a réuni les acteurs de différents horizons qui produisent et ou traitent des données environnementales.
Porté par le Centre national d’information sur l’environnement (CNIE), ce projet du Ministère de l’Environnement et développement durable, devra contribuer à une bonne prise de décision en matière de l’environnement avec des données crédibles et fiables.
« Ce projet a trois objectifs à savoir, l’élaboration des rapports sur l’Etat de l’environnement, l’élaboration des rapports sur le niveau de mise en œuvre de différents accords sur l’environnement, ainsi que l’élaboration des rapports sur les différents objectifs du développement durable », a fait savoir le Directeur du CENIE, Teddy Ntendayi Tumbabo. « Ces données, une fois récoltées et traitées, seront logées sur des plateformes numériques où elles pourront être disponibles et accessibles à tous ceux qui en auront besoin à travers le monde ».
Pour le Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Amy Ambatobe, au regard du potentiel environnemental que regorge la RDC, il urgent et d’une grande nécessité de mettre en place un système permanent de collecte des données.
« Nous avons bénéficié d’un appui du Programme des nations unes pour l’Environnement (PNUE), avec qui nous serons en partenariat pour mener ce projet jusqu’au bout, afin de doter le pays d’un cadre qui permettra de collecter les donnés d’une manière régulière pour planifier l’action dans le secteur de l’environnement et du développement durable », a-t-il déclaré.
L’évaluation faite sera en suite chiffrée en terme d’argent lors de la prochaine rencontre entre les acteurs, avant le début de la collecte des données.
Notons que ce projet bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne à travers le Programme des nations unies pour l’Environnement. Outre la RDC, des projets similaires sont également financé dans vingt pays répartis sur trois régions, à savoir, l’Asie centrale, l’Afrique et l’Asie-Pacifique. Concernant la région Afrique, neuf pays seront couverts (Burkina Faso, Éthiopie, Île Maurice, Libéria, Madagascar, Malawi, Ouganda, République Démocratique du Congo, et Zambie).
Alfred NTUMBA