Les chefs d’Etat du G7 se sont engagés ce samedi 27 mai, à lutter contre le protectionnisme, surmontant les résistances de Donald Trump qui continue à développer sa position de “l’Amérique d’abord”, thème sur lequel il a été élu, mais ne sont pas parvenus à s’accorder sur la question de la lutte contre le réchauffement climatique.
Si les Etats-Unis ont paru faire quelques concessions sur la question des relations commerciales, ils restent isolés sur celle du climat, exigeant de leurs partenaires plus de temps pour décider s’ils vont honorer les engagements pris lors de la COP21 en 2015 à Paris.
“Je rendrai ma décision finale sur l’Accord de Paris la semaine prochaine“, a annoncé sur son compte Twitter le président américain alors qu’Angela Merkel a évoqué des échanges “très difficiles” et “très décevants” sur cette question.
Selon elle, “rien n’indique que les Etats-Unis accepteront de rester dans le cadre de cet accord” dont elle a rappelé l’importance majeure et sur lequel, a-t-elle dit, on ne peut pas faire de compromis.
Le communiqué final mentionne clairement cette divergence de vue entre Washington et ses partenaires du G7.
“Les Etats-Unis d’Amérique sont engagés dans un processus d’examen de leur politique sur le changement climatique et sur l’Accord de Paris et ne sont pas en mesure de participer au consensus sur ces sujets“, indique le communiqué.
“Comprenant ce processus, les dirigeants des gouvernements du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon et de la Grande-Bretagne, et les présidents du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne réaffirment leur engagement ferme à rapidement mettre en oeuvre l’Accord de Paris”, poursuit le texte.
En revanche, et malgré d’âpres négociations, un consensus raisonnable a été trouvé sur le système d’échanges commerciaux internationaux et sur la lutte contre le terrorisme
Avec Reuter