Biodiversité : un nouveau système d’intelligence artificielle anti-braconnage

Après la situation alarmante de la survie des éléphants et des rhinocéros en Afrique, la fondation Lindbergh s’associe à la société Neurala pour lutter contre le braconnage se ces deux espèces emblématiques du continent en mettant en place le programme Air Shepherd, un système qui associe drones et intelligence artificielle pour sauver la vie de ces populations animales.

Actif depuis plusieurs années déjà, le programme Air Shepherd, consiste à veiller sur des zones à risques, là où les braconniers ont l’habitude d’agir, en particulier la nuit grâce à des caméras à infrarouge. Jusqu’à maintenant, les drones, qui pouvaient voler cinq heures d’affilée maximum, se contentaient de déclencher un enregistrement vidéo à chaque détection d’une forme vivante.

Ces images étaient alors transmises à des opérateurs au sol chargés de les analyser. Si une forme humaine était repérée, l’information était transmise aux gardes chargés d’intercepter les suspects. Mais il se posait un souci sur le personnel pour surveiller des milliers d’heures d’images filmées par des drones.

Désormais, les protecteurs des animaux seront assistés par le logiciel d’intelligence artificielle de Neurala Brain. Celui-ci consiste à identifier éléphants et rhinocéros. Il pourra repérer des formes non répertoriées, en temps réel, dans les téraoctets de vidéos fournis par les drones. L’alerte pourra alors être envoyée immédiatement aux rangers, avant même que les intrus aient pu atteindre les animaux.

Selon le PDG de Neurala, Max Versace, ce nouvel outil de lutte anti braconnage parviendra à sauver la vie de milliers d’animaux tout en permettant l’arrestation de nombreux braconniers. « Cette nouvelle collaboration est un très bon exemple, et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour le braconnage est important pour une bonne cause », a-t-il précisé.

Depuis dix ans, un éléphant est tué par des braconniers toutes les 15 minutes et deux rhinocéros meurent tous les jours. Si rien n’est fait, à ce rythme, ces deux espèces animales pourraient disparaître sur le continent africain dans les dix ans avenirs.

Jennifer LABARRE
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