Le Réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore (TRAFFIC) et le Fonds mondial pour la nature (WWF RDC), ont organisé le mardi 26 avril à Kinshasa, un atelier sur l’utilisation de la boite à outil du système d’information sur le commerce des produits d’éléphants.
Cet atelier organisé à l’intention de représentants des institutions de contrôle, de celles en charge de l’application de loi et des organisations de la société civile, avait à pour but d’améliorer la gestion et la conservation des éléphants à travers le renforcement des capacités des parties prenantes à la collecte, l’analyse et l’interprétation des saisies des produits d’éléphants et d’autres données d’information sur le commerce de la faune au moyen du système (ETIS) de la CITES.
En effet, ETIS est un vaste système d’information conçu pour évaluer les niveaux actuels ainsi que les tendances du commerce illicite de l’ivoire et des produits d’éléphants a précisé Cléo Mashini, responsable du TRAFFIC en RDC. « Il s’agit d’un outil de la CITES que chaque Parties à la CITES, dont la RDC, doit remplir le formulaire de compilation de données de toutes les saisies des produits d’éléphants depuis 1997 et les envoyer au Secrétariat de la CITES », a-t-il précisé.
Pour Alfred Yoko, Chef de programme faune à WWF-RDC, il y’a encore possibilité de sauver les éléphants qui restent sur le sol congolais. « Nous restons optimistes quant à la survie de nos éléphants, à condition d’appliquer tous les mécanismes que nous développons, notamment l’approche braconnage zéro », a-t-il déclaré.
Il a été démontré à travers les différentes présentations que le commerce international des espèces sauvages représente beaucoup des produits évalués à des milliards de dollars. Chaque année, des dizaines des milliers d’éléphants sont tués juste pour leur défense. La diminution des populations d’éléphants a été reconnue comme une préoccupation majeure non seulement par les gouvernements, les ONG de conservation et les écologistes, mais aussi par les habitants locaux dont les moyens de subsistance sont directement affectés.
La République démocratique du Congo qui a déjà promulgué la loi relative à la conservation de la nature, doit s’efforcer à l’appliquer sans interférence afin de décourager les inciviques qui jusque là, se livrent impunément au braconnage des éléphants et le commerce illégal de l’ivoire.
Nelphie MIE et les stagiaires de l’IFASIC
Aminatha Bimpe,
Grâce Mbombo