Barack Obama a cédé son fauteuil hier vendredi 20 janvier à son successeur Donald Trump. Deux jours avant ladite cérémonie, Obama a posé un geste digne d’éloge, en allouant 500 millions de dollars américains au fonds vert pour le climat.
Le désormais ancien locataire de la Maison blanche a signé un gros chèque
de 500 millions de dollars au Fonds vert pour endiguer les menaces. Ce fonds est en voie d’être supprimé par son successeur Donald Trump.
Obama a continué de travailler même à quelques minutes de la fin de son mandat, ce, depuis l’élection de Donald Trump. Des actions de haute portée et de large envergure sont menées par ce tout premier président américain noir, en faveur de l’environnement.
Le dernier geste qui sera célébré à travers les âges est le fait qu’il a engraissé le Fonds vert pour le climat, un
mécanisme financier mis en place en 2010 par les Nations unies et qui œuvre à aider les pays pauvres et vulnérables à adopter des énergies vertes.
Aux dires des uns et témoignages, ce montant de 500 millions de dollars, soit 470 millions d’euros n’aurait certainement pas été du goût de Scott Pruitt, le climatosceptique et pro énergies fossiles désigné par Donald Trump à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement.
La politique de ce dernier semble s’opposer diamétralement de la ligne qualifiée de salutaire pour aider les pays plus démunis à contribuer plus efficacement aux énergies vertes. Ce financement est 2e octroyé par l’administration Obama au Fonds vert pour le climat, après le demi-milliard de dollars déjà versé il y a un an.
Soit une somme totale de plus d’un milliard de dollars (940 millions d’euros) pour cette organisation et trois milliards de dollars de promesses de dons pour l’environnement en général. Un geste salué par ceux, épris de bon sens pour espérer l’environnement sain.
Édouard BAJIKA