Climat : quel héritage pour Obama qui s’en va

Dans 8 jours, le président Américain Barack OBAMA s’en ira de la maison blanche pour laisser la place à son successeur Donald TRUMP qui s’affiche comme fervent climatoscéptique. Le nom de Ce premier président noir de la première puissance mondiale résonnera encore plusieurs générations non seulement pour la couleur de sa peau mais aussi pour son engagement dans la lutte contre le changement climatique. 140923_ky8i5_barack-obama-climat_sn635
Tout commence en 2014 lorsqu’il prend des grandes mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que depuis des années, les USA étaient à la traîne dans les négociations internationales sur le climat et refusaient d’entraver la croissance économique par des mesures de protection de l’environnement.

Par ces mesures, Barack Obama a engagé son pays sur la voie d’une croissance moins polluante. Cette annonce suscitera une lueur d’espoir pour la lutte planétaire contre le dérèglement climatique, car les États-Unis sont responsable de 40 % des émissions mondiales des gaz à effet de serre.

Des gestes de bonne volonté qui se succèderont au cours de son deuxième et dernier mandat. En 2015, ils signeront l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique mondial e deçà de 2°, lors de la COP 21.

Rappelons que c’était pour la première fois que les pays membres de la convention cadre de nations u nies sur le changement climatique parvenait tous à un accord luttant contre le réchauffement climatique.

En 2016, quelques jour avant l’ouverture de la COP 22 à Marrakech au Maroc, les Etats-Unis ont ratifieront ensemble avec la chine l’accord de Paris, lors d’un sommet de G8 organisé au pays de CONFICIUS.Voilà un geste qui éclaircira bien les intentions des deux pays les plus pollueurs de la planète.

L’on retiendra qu’en septembre 2015, Barack OBAMA a créé la plus grande réserve naturelle marine du monde, dans le nord-ouest de l’archipel Hawaïen. Ce sanctuaire abrite quelque 7000 espèces marines, dont un quart est endémique.

Deux mois après, il exclura toute exploration pétrolière dans certaines pétrolière dans certaines parties de l’arctique jusqu’en 2022.

En décembre de la même année, il a sanctuarisé des millions d’hectares maritimes dans l’atlantique et l’arctique en y décrétant une interdiction de forage d’hydrocarbures.

Ces quelques réalisations ont bien amélioré l’image des USA en faveur de la protection de l’environnement et ont fortement contribué à l’avancée des discussions relatives à la lutte contre le réchauffement climatique.

Jusqu’au bout de son mandat, OBAMA a milité énergiquement pour mettre en pratique les mesures au profit du climat, face à un congrès Américain hostile à cette politique.

Au moment où, la fin de son mandat approche, l’inquiétude pour l’avenir de la planète ne cesse de grandir. Car son successeur Donald TRUMP a un agenda politique diamétralement opposé à celui de son prédécesseur concernant le climat.

Traitant le réchauffement climatique d’une arnaque inventée par la chine pour affaiblir économiquement les USA, DONALD TRUMP avait déjà envoyé un message fort aux partisans d’une économie sobre en carbone en nommant un climato sceptique à la tête de l’agence Américaine de l’environnement.

Dans ces discours, il promet de déréguler au maximum l’extraction pétrolière pendant son mandat. Voilà de faire passer des nuits blanches aux milliers de personnes qui craignent que les efforts fournis par la diplomatie climatique à suivre le cap tracé à Paris ne soient compromis.

Un désengagement des USA, s’il était confirmé après la mise en place de l’administration de TRUMP, risquerait de créer un problème de leadership et de provoquer un appel d’air pour les pays hostiles au processus de l’atténuation des effets du changement climatique.

Pour sa part, la CHINE qui a renoué depuis 201 2014 une relation bilatérale forte avec Washington sur l’action climatique, martèle que ses objectifs de réduction d’émissions resteraient inchangées, et que la volonté de la Chine à travailler avec les autres pays demeure.
En attendant la prochaine COP qui aura à Bonn en Allemagne, mais organisé par les iles Fidji, le monde devra retenir son souffle car jusque-là, l’on ne sait si les USA feront une décélération dans leur couse contre le changement climatique.

Reste à savoir si TRUMP se rendra aux Îles Fidji pour répondre à l’invitation de Frank BAINIMARAMA, le premier ministre Fidjien et président de la COP 23. Cette visite aura pour but de montrer à TRUMP les effets dévastateurs du réchauffement, peut-être qu’il changera son fusil d’épaule concernant sa politique climatique.

Thierry-Paul KALONJI

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