Pour faire face aux difficultés auxquelles sont confrontées les éco gardes dans les aires protégées de la sous-région, le Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (RAPAC), vient de mettre sur pieds la Fédération des rangers d’Aires protégées d’Afrique centrale. Celle-ci est une émanation de l’Appel de Libreville lancé en 2013, en vue d’améliorer les conditions de travail des agents de la conservation en général, et des éco gardes en particulier.
A en croire Achille Mengamenya Goue, Vice – président de cette nouvelle plateforme, la création de la Frapac va permettre aux écogardes d’être reconnus, ainsi que leur rôle dans la conservation. « La Frapac offre une occasion qui va permettre de renforcer les échanges entre les uns et les autres dans les différents pays de la sous – région. Au finish, cela va permettre de voir dans quelle mesure on peut améliorer les conditions de vie et de travail de ces acteurs afin que notre faune soit pérennisée au sein des pays membres du Rapac », a – t – il fait remarquer.
Après toilettage et recommandations, l‘heure est à présent à la légalisation des documents et la mise en place au niveau des différents pays membres, des associations locales des rangers. « Nous allons rentrer dans nos différents pays pour essayer de sensibiliser les uns et les autres afin que naissent ces associations au niveau local, car la Frapac n’a pour membres, que les associations locales ». Après cette étape, viendra ensuite celle de « reconnaissance internationale et d’affiliations aux autres fédérations des rangers à travers le monde », a précisé le vice – président de la Frapac.
Pour le Réseau des aires protégées d’Afrique Centrale, le domaine de la conservation et des forêts attire l’attention de la communauté internationale, il est important de saisir la balle au bond pour canaliser les financements a martelé Henry Paul Eloma, expert en gestion et à la crédibilité des aires protégées du RAPAC. « Nous allons fournir des efforts par rapport à notre mission pour faciliter la mise en œuvre de l’appel de Libreville qui est une condition parmi les plus importantes pour améliorer les conditions de vie du garde des parcs, personne clé du système de conservation », a – t – il précisé.
Initiés en juin dernier à Douala au Cameroun, les statuts de cette fédération sous régionale qui ne dispose jusque-là que de deux membres (la RDC et le Gabon), ont été revisités et améliorés grâce aux contributions des différents experts qui prennent part à la 16ème réunion du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), à Kigali au Rwanda.
Depuis Kigali, Alfred Ntumba